Nouvelle-Calédonie et Iles du Pacifique
Une petite forêt tropicale
Un seul voyage en Nouvelle-Calédonie suffit à vous faire aimer cette île si étonnante…. La diversité végétale y est si importante et les plantes si différentes de ce que l’on peut admirer ailleurs que l’on reste sans voix à chaque détour d’un chemin….
J’ai eu la grande chance de découvrir à l’époque, ce pays guidé par un jeune étudiant qui est devenu un grand botaniste chercheur : Jean-Christophe Pintaud. Il nous a quitté suite à un accident le 10 août 2015.
Cette végétation si étonnante est, hélas, bien difficile à acclimater. Les sols néo-calédoniens sont principalement composés de deux substrats : les schistes et les roches ultrabasiques particulièrement riches en nickel et en chrome mais pauvres en éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes, tels que l’azote, le phosphore, le carbone ou encore le potassium. Ici, rien de tout cela mais du granit décomposé….
Un autre problème reste celui de l’acquisition des végétaux. La collection des Araucaria vient de semis réalisés à partir de graines rapportées par le Professeur Ph. Morat, ancien Directeur du Muséum d’Histoire Naturelle. Les Arecaceae sont devenus peu nombreux avec les aléas de la maintenance du jardin (trop grande chaleur estivale et manque d’eau, rongeurs, etc.) seuls ont résistés Kentiopsis oliviformis, Cyphophoenix elegans et bien sûr, les Chambeyronia macrocarpa.
Les îles du Pacifique ont une végétation si belle et intéressante qu’il convenait de la représenter et quoi de plus naturel que de l’associer à celle de la Nouvelle – Calédonie !
Le niaouli (Melaleuca quinquenerva) originaire de Nouvelle-Calédonie, mais qui s’est naturalisé dans bon nombre d’îles du Pacifique, est un bon trait d’union entre tous ces lieux.